Séquestration de CO2
Il existe des preuves probantes que l’agriculture biologique est à même de stocker plus de carbone dans le sol. Bien sûr, s’efforcer d’obtenir un pourcentage élevé de matière organique dans le sol est le principe fondamental de l’agriculture biologique, et c’est la raison pour laquelle on la dit « biologique ». Cela permet de réduire la quantité de CO2 dans l’atmosphère.
Capacité de rétention d’eau
Des études internationales aux États-Unis et en Allemagne ont montré de façon concluante que les sols biologiques possèdent une meilleure capacité de rétention de l’eau. Cela se manifeste durant les années de sécheresse, lorsque les sols biologiques ont un meilleur rendement que les sols conventionnels. À l’inverse, lorsque les niveaux d’eau sont élevés, les sols biologiques offrent une meilleure protection contre l’érosion et les inondations.
Les sols sont l’élément clé de la solution aux problèmes climatiques
Récemment, l’UE a publié le rapport « Les sols : la face cachée du cycle climatique ». Ce rapport révèle que les sols sont de loin les plus grandes réserves de carbone de notre planète que nous pouvons gérer. Nos sols séquestrent plus de carbone que l’atmosphère et toutes les formes de vie réunies. Et nous pouvons augmenter la quantité de carbone stockée dans le sol en nous tournant vers l’agriculture biologique.
Gaz à effet de serre
Les gaz à effet de serre sont des gaz ayant tendance à réchauffer l’atmosphère car ils absorbent les rayons infrarouges. Les principaux gaz à effet de serre sont le CO2 (dioxyde de carbone), le CH4 (méthane) et le N2O (protoxyde d’azote, gaz hilarant). L’effet de serre du méthane est 4 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone, tandis que celui du protoxyde d’azote est 300 fois plus élevé. Les émissions de protoxyde d’azote sont essentiellement causées par la production et l’utilisation d’engrais artificiels, mais également par l’utilisation de lisier « normal » et par le labourage des prairies.