De hautes exigences
Aux Pays-Bas, l’agence de contrôle qualité KCB (et les organisations similaires des autre pays de l’UE) contrôle la conformité des fruits et légumes avec les réglementations européennes. Lorsque, par exemple, 2% d’un chargement de pommes a la peau abimée, le chargement est refusé. Dans ce cas, les pommes doivent être triées et reconditionnées, avant que l’ensemble du chargement puisse être soumis à approbation. Dans un cartons de citrons, seulement 3 peuvent être abimés. Par ailleurs, les supermarchés ont souvent des exigences supplémentaires.
Des pommes à la peau abîmée, écartées du tri – bien que toujours belles
Des produits vivants
Les fruits et légumes sont des produits vivants qui murissent, respirent et se décomposent. Si quelque chose arrive pendant le transport, le produit peut arriver trop mûr ou d’autres problèmes peuvent survenir. Parfois, les clients renvoient un produit, le transport de retour réduit souvent la qualité. Parallèlement, il peut y avoir des problèmes lors du transport outre-mer. Les fruits durs et les agrumes biologiques ne reçoivent pas d’enrobage chimique, ils sont donc plus exposés. Enfin, il arrive qu’un produit ne puisse être vendu à temps, simplement car l’offre est supérieure à la demande.
Que fait Eosta dans ces situations ?
Les produits qui, pour une raison, ne satisfont plus les exigences de nos clients, sont souvent vendus aux vendeurs sur les marchés. Certains produits de haute qualité sont vendus à des entreprises sociales comme « Kromkommer », à prix fortement réduit. Parallèlement, nous faisons souvent le choix de faire don de produits à des associations. Nous avons plusieurs projets coopératifs fantastiques dans la région, à qui nous donnons régulièrement des fruits et légumes. Les produits qui ne sont plus propres à la consommation vont dans une usine de biogaz via notre partenaire de conditionnement IQ Packing.
En mai 2017, le programme TV néerlandais The Monitor filmait la façon dont Eosta gérait le gaspillage
Une recherche avec l’Institut Louis Bolk, l’Université Wageningen et Ekoplaza
Depuis 2017, Eosta participe au projet de recherche (néerlandais) « une chaîne efficiente – pour éviter le gaspillage alimentaire » de l’institut Louis Bolk et de l’université Wageningen. L’étude enquête sur les façons de réduire le gaspillage alimentaire dans la chaîne d’approvisionnement biologique et sur l’identification des goulets d’étranglement. Dans le sous-projet « une chaîne d’approvisionnement élastique », Eosta travaille en collaboration avec UDEA (Ekoplaza) pour voir s’il est possible de vendre des produits excédentaires à un prix réduit, réduisant ainsi le risque de gaspillage.